moi et mes divaguations

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le 29 janvier il me semble ...

Moral assez bon malgré que sans le strap la douleur ne revienne, demain lundi rdv chez le généraliste , je me contiens car face aux cons je crois que faut mieux rien dire ... Cette douleur aurait pu être soignée depuis 6 mois, crise de fibro jambe droite ayant provoqué une déchirure mollet gauche, comme tout le monde le dis c un miracle que je marche encore niveau gauche .... passons ....

Hier j'ai été me ballader avec mes béquilles , et j'ai bien du mal à m'y faire, et je souhaite que je ne sois pas affublée d'une tel engin durant le temps de la guérison de la jambe gauche, je ne sais pas ce qui m'attends, surement une séance d'ultra sons par le kiné pour vider l'oedème et immobilisation de ladite jambe,

A qui la faute ? j'en sais rien, le kiné ne sentait pas le  pb, le médecin non plus, thomas si et le radiologue aussi ... A qui s'en prendre ? le pire c'est que je suis sous rivotril dont vous verrez les effets secondaires si vous cherchez notamment à cause de cette douleur jambe gauche, le reste étant accentué sur le dos, les coudes, les mains et j'en passe ...

j'attends ce que vas devebir ma demande de clm et là c pareil , on ma demandé de consulter à la douleur de chartres qui ont bien ris de mes douleurs jusqu'à ce qu'ils se rendent compte qu'au lieu de me passer des examens il fallait juste une écho ... ce que je sais et là c sérieux c que la fibro jel'ai depuis 12 ans à cause de ma péridurale mal posée , atteinte du nerf de la moèlle opinière, et que le fait de ne pas calmer les douleurs de névra ou jambe avec la morphine est un exemple concret.

j'ai vu un psychologue et une psychiatre prendra le relai car je sais et suis conciente que je n'ai pas fais le deuil de mon père et que la dose de culpabilité me ronge chaque jour et chaque nuit quand je ne dors pas .. j'ai beau me dire que si ou pas .... c'est encrée en moi ...

cela m 'a fait du bien de m'épancher et de dire mes regrets face à lui,le manque de ma grand mère, les fautes de ma mère, et évidemment au vu de ça la psychologue m'a dis que le plus urgent est que je parle et que je ne me concentre qu'à ça ..... j'ai signé un contrat et le ferais promis.

Je suis née dans la douleur et je dois penser à moi, je dois occuper mon jardin qui est le mien, lâcher un peu mes enfants que j'aime trop de peur de reproduire un shéma d'abandon comme je le vis avec ma mère ...

Je ne dois penser qu'à moi pour que la douleur parte un peu, m'occuper pour ne pas la laisser le monopole de mon corps et j'avoue que parfois ça marche, il suffit que je sortes un peu, que je prennes l'air frais pour me sentir vivante et je me dis que c'est moi qui gères mais c un travail dur complexe qui demande des efforts psychiques assez importants.

je me fixe des défis .... me faire tatouer pour exulter ma douleur oui je sais je ne fonctionne encore par masochisme ... mais au moins cette douleur autre prendra l'autre comme quand je me tapais la tête dans le lavabo il y a 12 ans pour ne plus sentir ma joue,

je ne vais plus au cimetière .... autre défi ...

et je compte partir en avril voir une amie qui me manque ...

et j'en ai d'autres professionnelement parlant mais pour ça il faut que mes jambes tiennent sans mon aide ou ma concentration.

D'après ma psychologue j'aurai fais un choc traumatique il y a deux ans quand mon père est mort et je n'ai pas eu le temps de me gérer puisque j'abais tout à gérer seule ou presque .... merci Kriss encore tu le sais ...

j'ai tellement eu honte de moi que je n'ai pas fais le deuil de son départ ....

et j'ai une dose de culpabilité que peu de personnes ne peuvent contredir face à mes colères violentes face à moi.

Mais j'ai de l'espoir , je sais que je guérirais, j'ai eu une descente aux enfers il y a 8 ans, j'ai fais une dépression face à la maladie et je reconnais ce jour que oui j'en fais une carabinée et j'ai plus honte de le dire,

je suis fibromyalgique car suis dépressive avec tendances psycho maniaques voilà je vous le dis ...

mais ne croyez pas que je me morfonds depuis mon arrêt , malgré les médocs j'ai fais des choses que je ne faisais plus sauf écrire et lire car j'y arrive peu , lire me demande une concentration et une mémorisation embuée par la prise de médocs.

Seul bémol j'ai du mal à accepter cette perte de poids, ce corps n'est plus le mien, je vieillis aussi peut être ..... jen'aipas honte de dire que j'ai pensé il fut un temps au suicide sans rien préparer comme koi quand on veut partir on ne prépare rien, ni papiers ni rien ...

et puis la crise est passée , le soleil s'est levée, les oiseaux sont revenus sur ma fenêtre, les enfants m'ont aidé et je vais m'en sortir, je sais que le chemin sera long , que je me bats tous les jours pour les soins, les médocs qu'on change tous les mois, l'administration lente et parfois lascive,

je sais tout ça .....

Mais je vie, la fibro et la déprime ne sont pas incurables, je dois arriver à vivre avec et promis j'y arriverais, un jour cymbalta rivo et lamaline seront à la poubelle ...

et je serais de nouveau jolie, fière de moi,

mon espoir qui me tient, mes enfants et ma GUERISON.

JE VOUS AIME PUISSAMMENT.

 

 

 

 

 



30/01/2011
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