moi et mes divaguations

GRANDIR APRES LA PERTE 25 JUILLET

Au-Delà, Grandir Après La Perte de Sophie Davant
 
 
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.closermag.fr/storage/images/biographies/_images/sophie-davant/6382-1-fre-FR/Sophie-Davant_closer_star_large.jpg&imgrefurl=http://recherche.closermag.fr/sophie-davant.html&usg=__1ZTIG-s9k-qGdG1icaNzrAJTwBY=&h=440&w=440&sz=33&hl=fr&start=4&itbs=1&tbnid=I6Gq199jcpUlgM:&tbnh=127&tbnw=127&prev=/images?q=sophie+davant&hl=fr&gbv=2&tbs=isch:1
 
 
J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai dévoré en une journée, on y trouve une sophie davant déchirée, émouvante, aimante envers sa mère combattante malheureuse du cancer qui l'emportait un soir ....
 
Au-delà de cet ouvrage personnel, est posée la question du suivi et de l'étendue des soins palliatifs en France, où beaucoup a été fait et beaucoup reste à faire,
 
il existe encore en France de trop nombreux mouroirs, encore trop de couloirs de la mort où l'humanité faute de moyens en personnels et en vocations est peu existante....
 
Il est à noter que certaines structures de soins palliatifs existent au sein de cliniques ou d'établissements privés,
 
Il est regrettable que certaines pathologies certes prioritaires ne soient traitées, alors que certains de nos vieux ne puissent pas bénéficier de soins dits palliatifs.
 
Certaines personnes âgées meurent encore SEULES en France, car c'est la logique de notre mentalité,
 
on accompagne pas ou peu nos ainés à partir ....
 
Alors il est déjà formidable de pouvoir accompagner " médicamentalement " un être porteur du cancer ou de pathologies irréversibles , mais ENCORE beaucoup de travail il y à faire en FRANCE.
 
 
 

Sophie Davant : “Je me suis fixé un contrat moral envers ma mère”

L’animatrice de C’est au programme publie un livre personnel sur sa mère décédée d’un cancer.

Sophie Davant est une femme pétillante et pleine de joie de vivre. Elle possède en elle une facette plus sombre que les gens connaissent peu. A 20 ans, la jeune femme perd sa mère, foudroyée par un cancer. Le monde s’effondre autour d’elle : sa mère est le pilier de sa famille. Sophie Davant va devoir affronter seule ce drame. A 45 ans, l’animatrice décide de publier un livre intitulé Au-delà… Grandir après la perte. Au-delà d’un simple témoignage, le livre est une enquête journalistique sur l’évolution du cancer et de l’accompagnement des malades. Touchante, à l’image de son livre, l’animatrice nous a reçus chez elle, dans son appartement à Paris. Elle s’est confiée avec élégance.

FRANCE-SOIR. Pourquoi avoir attendu vingt ans pour coucher sur le papier ce que vous ressentiez ?
Sophie Davant. Pendant la « fameuse » période de deuil, j’ai beaucoup pleuré et extériorisé mes sentiments auprès de mes amis et de mes proches. Je ne ressentais pas le besoin d’écrire. L’écriture n’a jamais été mon mode principal d’expression. J’ai eu le déclic lors d’un repas avec Erik Orsenna, il y a trois ans. Je venais de perdre ma tante d’un cancer. Cet épisode a ravivé toutes les blessures que j’avais en moi. Erik m’a dit : « Pourquoi ne parlerais-tu pas, à la télé, de la mort ? » L’idée a fait son chemin. J’ai tourné un pilote d’un magazine mensuel pour France 5, qui s’appelait Au-delà. Malgré les bons échos, la chaîne n’a pas donné suite. Pour ne pas être frustrée, j’ai entrepris ce livre avec l’aide de Christophe Fauré, le psychiatre de l’émission.

Comment s’est passé le travail d’extériorisation ?
Tout est allé très vite puisque je possédais déjà tout en moi. Je n’avais pas envie d’écrire un énième témoignage mais plutôt de mener une enquête journalistique à partir de mon expérience personnelle. Au-delà des parties autobiographiques, j’ai mené des interviews de spécialistes comme le professeur Khayat, cancérologue à la Salpêtrière, Marie de Hennezel (NDLR : membre du Comité national de suivi du développement des soins palliatifs et de l’accompagnement) et Christophe Fauré afin d’apporter des précisions sur l’évolution des traitements et l’accompagnement des malades depuis vingt-cinq ans.

Dans votre livre, vous expliquez que votre mère vous guide dans vos choix…
Oui. J’ai l’habitude d’être très exigeante envers moi-même et les autres. Je place toujours la barre très haut. Tout ce que je fais aujourd’hui, c’est pour ma mère. Je me demande en permanence si elle serait fière de moi. C’est une manière de me venger de sa disparition précoce.

Auriez-vous envie de vous investir dans des associations d’aide aux malades ?
Le Téléthon me prend déjà beaucoup de temps tout au long de l’année. En m’investissant dans cette cause, j’ai l’impression d’être reliée à ma mère. C’est comme si je m’étais fixé un contrat moral envers elle. Grâce à mes enquêtes, j’ai découvert l’importance des soins palliatifs. A l’avenir, j’aimerais accompagner des personnes en fin de vie.

N’avez-vous pas peur que ce thème soit anxiogène ?
Je suis consciente que la mort peut faire peur. Les gens me connaissent comme une fille souriante, un peu barrée, mais ils connaissent moins mon autre facette. Il est important qu’ils sachent que tout le monde vit des moments difficiles. En tant que personnalité publique je souhaite être le vecteur d’un message…

Qu’il faut profiter de la vie tant que l’on est en bonne santé…
Oui. Plutôt que de fuir la mort, il faut accepter d’en parler pour ne pas passer à côté de l’essentiel. On n’a qu’une vie, il serait dommage de passer à côté d’elle. Et de ne pas réaliser ses envies…

Professionnellement, n’auriez-vous pas envie de présenter une émission médicale ?
Je n’ai pas envie d’arrêter C’est au programme. Mais présenter un autre programme en parallèle n’est pas exclu. J’ai déjà quelques idées en tête. Mon profil se situe entre Delarue, Dumas et Marina Carrère d’Encausse-Michel Cymes. Je pourrais à la fois faire une émission sérieuse et empathique mais également animer un programme divertissement, un Froufrou revisité, par exemple.

Et présenter le JT ?
On ne me l’a jamais proposé. Mais il me plairait de retrouver un travail plus journalistique. Si je devais présenter un journal télévisé, je souhaiterais qu’il ait la forme magazine. A l’image de celui de Canal +.

Auriez-vous envie d’écrire un nouveau livre ?
Bizarrement, j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire celui-ci. Je renouvellerai peut-être l’exercice un jour, en écrivant un roman. Ce ne sont pas les idées qui me manquent, mais en serai-je capable ?

Vous définiriez-vous comme une femme de défi ?
Oui. Une fois que l’on sait faire quelque chose, on a envie de prouver que l’on peut faire autre chose. C’est légitime, non ?

Au-delà… Grandir après la perte, de Sophie Davant, avec le docteur Christophe Fauré, aux éditions Michel Lafon, 240 p., 17,95 euros.

 


24/07/2010
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