billet 18 avril
la vie ne tient à pas grand chose,
il suffit de vider la chambre , la dernière demeure d'une grand-mère pour en être certaine,
tous les biens d'une vie , ou sont ils à présent ?
certains vont dans les mains des enfants, et petit-enfants
qui gardent religieusement des objets précieux ou moins précieux
certains cachent férocément le vase en étain de grand-maman,
moi je préfère garder son vieux peigne qui n'a plus de dents
à l'a voir et me remémorer se coiffer ses cheveux poivre et sel le matin
dans sa glace de sa minuscule salle de bain
on ne pouvait jamais râter ce vieux peigne noir et fin posé sur l'évier
la vie ne tient à pas grand chose
il suffit de vider ces cartons
et on y voit et redécouvre mille parfums
du rouge à lèvres usé à la poudre aux joues parfumée
l'odeur reste intacte et n'a point changé
cela sent toujours sa peau contre la vôtre
et le délice de ses baisers
certains n'accordent que de l'importance à une eau de chanel
moi je préfère sentir toujours son eau de cologne au chévrefeuille
me rapellant certains soirs ces petites toilettes au coton tout doux
qu'elle me badigeonnait derrière les oreilles et dans mon cou
la vie ne tient à pas grand chose
deux trois photos de communiante et de mariée
d'une femme jadis si belle
des photos des enfants, tous alignés en rang d'oignions
souriant bêtement au photographe de l'école
souvenirs d'ardoise, d'encrier et de bâton de colle
dessins d'enfant fait maladroitement,
gardés bien précieusement,
la vie ne tient à pas grand chose
certains vont tenter de retrouver quelques billets cachés
moi je vole jalousement ce vieux porte monnaie noir aux fermeture éclairs rouillées
le garde sous vide mais qui me done les yeux humides
quand je l'a voyais payer son pain avec tous les mains
ces francs et ces centimes dans ses petites mains
que reste t"il de la vie ?
que reste t'il de ces souvenirs ?
certains les jettent sans regrets
mais moi je vous le dis
je les garde dans mon coeur
comme des trésors d'antant
mes reliques
de ma grand maman
il suffit de vider la chambre , la dernière demeure d'une grand-mère pour en être certaine,
tous les biens d'une vie , ou sont ils à présent ?
certains vont dans les mains des enfants, et petit-enfants
qui gardent religieusement des objets précieux ou moins précieux
certains cachent férocément le vase en étain de grand-maman,
moi je préfère garder son vieux peigne qui n'a plus de dents
à l'a voir et me remémorer se coiffer ses cheveux poivre et sel le matin
dans sa glace de sa minuscule salle de bain
on ne pouvait jamais râter ce vieux peigne noir et fin posé sur l'évier
la vie ne tient à pas grand chose
il suffit de vider ces cartons
et on y voit et redécouvre mille parfums
du rouge à lèvres usé à la poudre aux joues parfumée
l'odeur reste intacte et n'a point changé
cela sent toujours sa peau contre la vôtre
et le délice de ses baisers
certains n'accordent que de l'importance à une eau de chanel
moi je préfère sentir toujours son eau de cologne au chévrefeuille
me rapellant certains soirs ces petites toilettes au coton tout doux
qu'elle me badigeonnait derrière les oreilles et dans mon cou
la vie ne tient à pas grand chose
deux trois photos de communiante et de mariée
d'une femme jadis si belle
des photos des enfants, tous alignés en rang d'oignions
souriant bêtement au photographe de l'école
souvenirs d'ardoise, d'encrier et de bâton de colle
dessins d'enfant fait maladroitement,
gardés bien précieusement,
la vie ne tient à pas grand chose
certains vont tenter de retrouver quelques billets cachés
moi je vole jalousement ce vieux porte monnaie noir aux fermeture éclairs rouillées
le garde sous vide mais qui me done les yeux humides
quand je l'a voyais payer son pain avec tous les mains
ces francs et ces centimes dans ses petites mains
que reste t"il de la vie ?
que reste t'il de ces souvenirs ?
certains les jettent sans regrets
mais moi je vous le dis
je les garde dans mon coeur
comme des trésors d'antant
mes reliques
de ma grand maman