moi et mes divaguations

A méditer - texte de mon amie Jeannette

LE CORPS ET L’ESPRIT






Notre corps est un vêtement dont le portemanteau est l’esprit, nous arrivons avec notre série de portemanteaux, de plus ou moins bonne qualité suivant le « hasard ou la chance » et la suite oupsss !

Il y a la qualité première, le nec plus ultra, portemanteau taillé dans la masse

L’ ESPRIT SOLIDE !

Il y a la qualité normale, honnête et sans histoire.

Il y a la qualité tordue, paraît extra, bien je t’en fous : vicieux il y a des pailles !

Il y a la qualité molle, bof pas compliqué ça tient pas grand chose mais ça subsiste quand même !



Puis il y a ceux qui viennent sans ! Tassés dans leur coin, sans consistance, sans révolte, ils ne demandent rien, ils attendent qu’éventuellement on les prenne en remorque, ou qu’on leur en prête un !

Dans ces portemanteaux, quelle que soit la catégorie, il y a deux groupes :

Celui des P M M = entendez, portemanteau miracle

Celui des P M P = portemanteau du pouvoir



Comme vous pouvez le constater, pas gagné d’avance tout ça ! Donc pour faciliter nous allons en suivre un, vêtement bien taillé (tant qu’à faire pourquoi se priver !) bonne qualité. Arriver avec portemanteau tordu ! Pas tout avoir quand même !



Donc ce vêtement part avec de grand espoirs, seulement le porte manteau tordu est du groupe P M M : je vous dis pas la vie du vêtement !

Donc nous avons un corps, (le vêtement) ! Un esprit (le portemanteau) et nous savons exactement la catégorie de chacun !



Le corps enchanté de son apparence, soutenu par cet esprit, d’une apparente grande force, d’une grande affectivité, donc de très bonne moralité !

Et les voilà partis, confiants et pleins d’espoirs, seulement voilà l’esprit en question, très sûr de ses valeurs, imposait au pauvre corps de se plier aux règles de conscience que sa catégorie lui imposait !

Le corps n’en pouvait plus, il ne savait comment faire comprendre à cet esprit intraitable dont la paille était la malchance, eh oui, lui, il n’était pas vicieux non il avait une paille énorme : LA MALCHANCE !

Par contre il avait une volonté et une obstination qui épuisaient le corps !

Et quand le corps entendait l’esprit lui dire VOULOIR c’est POUVOIR ! il ne savait que faire pour tenir le coup

Cela dura un bon moment, et le corps se révolta ! il gronda, tempêta, mais rien n’y fit. L’esprit commande, le corps suit : voilà les réponses qu’il obtenait.

Alors le corps épuisé, affaibli, tomba malade !

L’esprit, bien que de bonne volonté, à cause de cette paille ne pouvait plus beaucoup aider le corps, il essayait de compenser, il savait qu’une paille de malchance, quand tout le reste était bon, ça pouvait être restauré par une affectivité sincère, il secouait le corps le tourmentait, car sa volonté était immense, à la mesure de son obstination.

Le temps passait, le corps s’affaiblissait, mais l’esprit ne capitulait pas ! Non disait-il au corps, tu dois tenir, c’est l’esprit qui domine la matière, donc tu dois faire ce que je te dis ! Cette malchance, je la vaincrai !



Le corps souffrait ! Mais en effet comment lutter contre un esprit à la fois si fort, mais incapable de le protéger, et les maladies s’emparaient du corps faisaient des ravages, et le corps subissait !

Il disait à l’esprit arrête, abandonne moi, pars, trouve-toi un corps plus résistant ! Mais l’esprit ne voulait rien savoir !



Tout allait de mal en pis, jusqu’au jour où il y eut un grand débat entre le corps et l’esprit.



Le corps était alité, très mal en point, l’esprit ne pouvait plus avec sa paille relever le poids du corps.

Un vêtement trop lourd pour son portemanteau, ou un portemanteau trop faible pour la taille du vêtement, on en était là !



Alors enfin le dos au mur, le portemanteau accepta de regarder la situation en face.



Mais, comment se sortir de cette impasse ? Hormis cette petite faille, je me sens un esprit de taille à lutter.



Le corps affaibli et qui n’en pouvait plus, soupira. A bout de forces, il lui dit : Ecoute, c’est toi l’esprit, alors trouve une solution, mais je te préviens, moi je suis à l’agonie !



L’esprit était en colère, il se sentait trahi par son corps, puis il le regarda et s’adoucit. Oui c’était vrai il avait fait ce qu’il pouvait, le pauvre !



Ecoute- moi, dit il, je crois que j’ai présumé de nos forces, mous sommes un ensemble et je n’ai pas voulu l’admettre, alors voilà, à partir de maintenant je serai moins exigeant, moi l’esprit, je vais prendre soin de toi, mon corps. Je vais donc m’occuper de ce qui est bon pour nous deux et peu importe ce que pensera l’entourage, qu’en dis- tu ?



Le corps poussa un grand soupir, enfin…….. ! Il était grand temps!



Et l’on vit une chose assez étrange, un corps et un esprit réconciliés, dans une harmonie totale, repartir dans la vie pour la route qu’il leur restait.

Un vêtement qui épousait avec délice un portemanteau compréhensif, ils avaient trouvé la clef de la continuité : l’harmonie !
jeannette insurgé

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le temps est le reflet de notre société...vous avez vu le temps??? http://www.dodoche.fr/index.html


25/03/2011
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