moi et mes divaguations

7 DEC

 
le  7 décembre : Longtemps que j'avais pas écris, pas envie tout simplement, des jours où ça va des jours où tout m'agace même écrire ce qui est assez rare puisque c'est une de mes rares passions.
 
Je prends sagement mes médocs, vais toujours chez le kiné, on peut pas dire que ça me fasse du bien mais ça étire mes jambes, là où cette saleté de maladie s'est incrustée, sinon je vis un peu seule dans mon cerveau, pas ou peu de soutien de ma soi disante moitié, on s'engueule souvent, et je me renferme puisque je ne dois pas m'énerver, et pour cause quand cela arrive ça peut faire beaucoup de dégâts, sanguine j'étais sanguine je reste encore, c'est du reste ça qui me fais tenir.
 
le matin je fais le ménage .... comme une tarée, j'ai failli tomber dans les marches encore ce matin faute d'avoir trop ciré .... Après manger je dors ou j'essayes, j'arrive plus à lire ça m'agace,
 
je prends plus la voiture, pas assez vigilante, et le monde extérieur m'énerve aussi ....
 
j'ai souvent des projets qui reviennent en mémoire, reprendre mes nouvelles, les envoyer à mon éditeur, écrire des textes , écrire un livre pour enfants mais les envies tombent et fondent comme neige au soleil.
 
Je me réjouis de mes chats , je souris des bêtises pas méchantes du petit qui se cherche, m'énerve contre la crise égoisto ado de la grande ... mais eux seuls me font tenir.
 
Je deviens je crois accro au rivotryl dont je ne peux me passer, grâce à lui je dors bien, mais je dis pas mal de conneries et quand mon esprit part , ils vont vers ma Mad, mon père, ma mère, le rivotryl me permets de rentrer dans le monde où ils sont , le lendemain aucuns souvenirs de ces curieux voyages, mai le chéri oui et monsieur a peur , peur que je tombe dans l'escalier, peur que j'entendes pas le réveil, peur que je reste dans ce sommeil artificiel, moi je l'aime ce sommeil, plus de douleurs dans la nuit, zen, droguée mais bien.
 
j'avais bien essayé de me sevrer mais là j'ai douillé, douleurs la nuit, crises de larmes, tremblements, manque je crois, donc de 6 je suis repassée à 10 voire 12 et je ne veux pas qu'on me le retire !
 
L'ixprim marche moyen , je pourrais prendre un autre traitement mais pas envie de refaire le cobaye , préfère être consciente de la douleur plutôt que shootée la journée en ayant mal ..
Le cymbalat attendra donc un peu ...
 
Ce qui me sauve c'est que je sais pourquoi ces douleurs sont venues. J'en suis sagement et réalistement conciente, amour dépendance, amour manquant, la jeunesse qui me manque, ma grand-mère, mon père
et tout le reste, les secrets de famille, et des pbs récurrents,
 
je sais mon exigence , le droit au parfait et n'accepte plus le moindre défaut chez l'être humain, l'égoisme, la non sincérité, les gens intéressés,
 
Des années que j'ai ruminé, enfouie tout malgré une psychothérapie, ça a marché un temps, mais je ne peux pas dire que depuis 10 ans je suis heureuse, je vis c'est tout, je me suis oubliée, j'ai trop aidé et pensé pour les autres, j'ai des rancunes ruminantes qui ne peuvent pas partir c'est plus fort que moi.
 
Malgré tout je prends soin de moi tous les jours, me maquille, me parfume me coiffe,
 
je ne veux pas ressembler à une certaine personne qui rôde encore dans mes curieux voyages , une personne décharnie par l'alcool, les médocs, et le reste ...
 
Je suis sylvia non sylvie, je suis comme je suis, je veux la perfection dans l'amour et l'amitié et celui qui ne peut pas me donner cette intensivité de vie n'a pas à être auprès de moi.
 
je sais que c'est de l'exigence phobique mais après tout ce que j'ai enduré j'en ai le droit de le demander ....


07/12/2010
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